INTRODUCTION
Depuis plusieurs dizaines d’années, en analysant leur spectre lumineux, les scientifiques ont découvert (1) que le rythme d’expansion des galaxies ne diminuait pas mais au contraire augmentait avec le temps contrairement à ce que l’on aurait dû s’attendre de la force d’attraction gravitationnelle, et (2) que les vitesses orbitales des étoiles, calculées selon les formules de la Relativité, ne correspondaient pas du tout à l’attraction gravitationnelle prévue des galaxies. Alors, avant de remettre en question leur théorie sur la gravitation, ils se sont mis à la recherche d’une matière inconnue pour justifier cette force gravitationnelle inhabituelle, et d’une énergie nouvelle pour justifier la vitesse d’expansion accélérée des galaxies. Ils les ont appelées Matière et Énergie Sombres parce qu’elles n’étaient pas détectables par nos instruments de l’époque, mais elles ne sont toujours pas détectables après toutes ces années. Voilà pourquoi entre autres, il y a un an, j’ai entrepris d’y voir un peu plus clair sur le sujet, d’autant plus que je désirais en connaître d’avantage sur la Relativité depuis longtemps. En fouillant sur Internet, j’ai été surpris d’y trouver sur plusieurs articles remettant carrément en cause la Relativité, puis sur quelques chercheurs proposant des solutions alternatives bien étoffées. Conscient des nombreuses anomalies concernant la Relativité mises en lumière par ces chercheurs, et conscient aussi de son caractère hermétique qui, en cachant ses paradoxes et ses anomalies sous le couvert de force impalpable ou de mathématiques complexes, en écarte trop facilement toute analyse profonde, j’ai entrepris d’examiner sérieusement quelques unes de ces solutions.
L’une d’elles a rapidement retenu mon attention : selon cette théorie la gravitation serait due à l’expansion accélérée de l’espace entre les corps, pas seulement entre les galaxies mais aussi entre les atomes, les planètes, les étoiles …etc. Comme point de départ, cette théorie accepte comme plausible que la gravité terrestre puisse être produite par le mouvement d’expansion accélérée de la surface terrestre. Je dois avouer que j’ai trouvé cette idée particulièrement intéressante à exploiter non seulement parce qu’elle explique de façon très concrète la gravité terrestre, mais aussi parce qu’elle explique beaucoup plus concrètement que la Relativité toutes les autres manifestations gravitationnelles. Pour justifier le ralentissement du temps terrestre tel que décrit par la Relativité Générale, on peut imaginer par exemple que la surface terrestre en expansion accélérée vient à la rencontre du signal radio produit par un satellite du GPS pour le raccourcir par effet Doppler, donnant ainsi l’impression que les battements d’atome de son horloge sont plus rapides que ceux de la nôtre. Ou encore pour justifier la courbure de la lumière, on peut aussi imaginer que, durant une éclipse, le soleil en expansion pourrait d’abord laisser passer, puis obturer progressivement par son mouvement d’expansion, la lumière d’une étoile. Cette lumière serait ensuite interceptée par la terre après qu’elle eut pris de l’expansion dans toutes les directions pendant 8 minutes, y compris dans la direction du rayon lumineux, alors que sans cette expansion de la terre le rayon ne l’aurait pas atteinte. (On trouve des preuves mathématiques de cet effet chez Miles Mathis et James Carter, deux théoriciens de l’expansion).
Mais puisque, selon la Relativité Générale, c’est précisément la masse des corps qui produit leur mouvement gravitationnel centripète, comment expliquer cette masse dans le cas d’un mouvement centrifuge tel que celui de l’Expansion? Leur poussée gravitationnelle étant produite par leur expansion, comment les corps vont-ils résister à cette poussée dans le cas de la gravité? Comment ensuite relier cette résistance à leur mouvement orbital? Forcé d’analyser ces questions en premier parce qu’elle me semblait être le Talon d'Achille de cette théorie, j’ai décidé de revoir globalement le phénomène de masse qui caractérise les corps.
Après avoir établi que, pour l’Expansion, masse et inertie devaient forcément provenir d’un seul et même phénomène, j’ai progressivement développé l’idée que ledit phénomène pourrait être dû à la vitesse limitée des impulsions lumineuses que les corps échangent durant leurs mouvements, impulsions qui, par rétroaction avec ces corps, leur permettraient de se déplacer. Je suis ainsi parvenu à la conclusion que sans lumière (dans ce document le mot lumière remplace l’expression « onde électromagnétique ») il n’y aurait ni mouvement inertiel ni mouvement accéléré, ce qui m’a enfin permis d’unifier complètement les deux concepts déjà équivalents de masse et d’inertie. Grâce à cette idée, la mécanique du mouvement orbital d’un système en expansion pouvait dès lors s’expliquer de la même façon que celle de son mouvement dit inertiel : les corps en mouvement, cherchant constamment à ajuster leur longueur d'onde à celle des impulsions lumineuses incidentes, inclinent simplement leur course pour les allonger ou les raccourcir par effet Doppler. Naturellement, tous les mouvements se résumant pour l’Expansion à des courbes orbitales, cela disqualifie « de facto » la Relativité Restreinte puisque cette dernière traite du mouvement inertiel par opposition au mouvement gravitationnel traité, lui, par la Relativité Générale ; en conséquence, comme nous sommes tous admiratifs d’Einstein, on ne pourra admettre « à priori » la pertinence de cet exposé qu’en faisant abstraction de la première partie de sa théorie pendant un moment.
À la lumière de ce nouveau concept, pour lequel j’ai choisi le mot « inertie » parce qu’il le décrit mieux que le mot « masse », j’ai ensuite analysé les effets potentiels produits par les deux types de mouvements sur la lumière et j’y ai découvert un nouveau principe surprenant permettant d’expliquer les données spectrales énigmatiques des étoiles et des galaxies qu’aucun théoricien de la gravitation n’avait décrit jusqu’à date. Pour moi ce résultat justifiait fortement l’approfondissement de cette théorie puisque la Relativité n’avait pas encore réussi à expliquer correctement ces anomalies jusqu’alors malgré les nombreux projets de recherche qui leur sont dédiés depuis longtemps.
PRINCIPE
Admettons d’abord que l’expansion de la matière se produit de telle sorte que, durant leur expansion, les proportions entre les différents corps sont conservées à toutes les échelles, d’où l’illusion qu’ils ne sont pas en expansion. Ensuite, comme nos observations le prouvent et même si la longueur d’onde des impulsions lumineuses doit augmenter durant l’expansion des corps puisqu’elles sont produites par eux, admettons aussi que la vitesse instantanée de la lumière, mesurée selon cette même longueur d’onde croissante, demeurera invariable.
En tenant compte de ces prémisses, nous postulerons donc que, pour deux corps identiques en orbite l’un autour de l’autre à distance constante tout en émettant des impulsions lumineuses identiques, la distance entre les impulsions déposées dans l’espace par l’un précédemment sera nécessairement plus courte que la distance entre les impulsions qui seront plus tard déposées par l’autre lorsque les précédentes lui parviendront car, même si durant leur expansion la distance entre les deux corps doit toujours demeurer proportionnelle à leur dimension propre, puisque l’Expansion est un mouvement gravitationnel, donc accéléré, ces corps auront donc accéléré dans le même sens que les impulsions incidentes pendant un moment, et leur vitesse par rapport à celle de ces impulsions aura augmentée, ce qui en diminuera la fréquence d’arrivée par rapport à celle des impulsions qu’ils sont en train de produire.
Contrairement à ce que la Relativité Générale stipule dans le cas de ces deux corps produisant un mouvement gravitationnel identique, même si le temps s’écoulera de façon identique pour chacun d’eux, ils ne percevront pas leurs battements d’atomes réciproques comme identiques, car ces battements seront allongés par leur mouvement d’expansion, ce qui produira nécessairement un décalage spectral qui, par rétroaction, produira leur mouvement orbital puisque ces deux corps chercherons à réduire ce décalage spectral vers le rouge en inclinant leur course l’un vers l’autre.
Grâce à ce principe, nous pouvons donc conséquemment prédire en contradiction flagrante avec la Relativité que, s’il existe, le mouvement d’expansion de la surface terrestre produira un décalage spectral entre deux de ses propres atomes, où qu’ils se situent sur la terre, et on peut aisément concevoir dans ce cas que l’importance de ce décalage dépendra (1) des projections (composantes), sur la ligne de visée entre eux, de leur mouvement d’expansion radial, ainsi que (2) de l’intervalle entre le moment où les impulsions lumineuses auront été déposées dans l’espace auparavant par un des atome et celui où elle y seront plus tard recueillies par l’autre, parce que ce dernier aura accéléré vers le ciel entre-temps, délai que je nomme son « intervalle lumineux ».
PREUVE
De ce principe découle une formule permettant de calculer avec précision le décalage spectral de la lumière provenant des étoiles de notre galaxie en tenant uniquement compte (1) des composantes vectorielles (sur la ligne de visée entre les deux), et du mouvement d’expansion et du mouvement orbital, et des étoiles observées et du soleil, ainsi que (2) de l’intervalle lumineux qui les sépare. Cette formule fonctionne en attribuant des valeurs tout à fait normales aux vitesses des étoiles, c’est pourquoi selon moi elle justifie si fortement cette théorie. Mais avant, en se référant au dessin ici-bas montrant plusieurs parcours orbitaux concentriques dans la Voie Lactée et quelques lignes de visée étoile/soleil dont on a indiqué, par des flèches distinctives, le mouvement orbital et le mouvement d’expansion, on peut immédiatement confirmer certaines caractéristiques remarquables des données spectrales stellaires sans même devoir se servir des mathématiques.
Tout d’abord, comme on peut le constater, parce qu’il est orienté dans le même sens que celui des impulsions lumineuses incidentes, le mouvement d’expansion du soleil décalera vers le rouge le spectre dû au mouvement orbital de l’étoile « A » située près du centre de la galaxie dont la ligne de visée (ligne verte) est tangente à son mouvement orbital, parce que le mouvement d’expansion propre de cette étoile, étant perpendiculaire à la ligne de visée concernée, ne participera pas du tout au décalage spectral dû aux mouvements gravitationnels en cause alors que, selon la Relativité, il devrait y participer. En conséquence les chercheurs se verront forcés d’attribuer à cette étoile, et à toutes celles qui sont dans une position analogue, une vitesse orbitale beaucoup plus lente que celle qui est prévue par la formule de gravitation classique (comparer les deux graphique ici-bas). Cette conséquence illustre le fait que les formules de la Relativité Générale ne tiennent pas compte de la projection des composantes gravitationnelles sur les lignes de visée mais permettent uniquement de calculer le décalage spectral gravitationnel des seules étoiles dont le mouvement gravitationnel (d’Expansion) est aligné avec celui du soleil.
Sur le même dessin, on peut ensuite aussi constater que le mouvement d’expansion du soleil décalera vers le bleu le spectre des étoiles situées (1) au-dessus du plan perpendiculaire à ce dernier (pointillé noir) parce que ce mouvement du soleil est toujours de sens contraire à celui des impulsions lumineuses incidentes, ce qui forcera les chercheurs à leur accorder des vitesses orbitales généralement trop rapides parce que leur mouvement gravitationnel n’est pas aligné avec celui du soleil, alors que celles qui sont situées (2) en dessous de ce plan verront leur spectre décalé vers le rouge parce que le mouvement d’Expansion du soleil est toujours de même sens que les impulsions, ce qui leur donnera des vitesses orbitales généralement trop lentes parce que leur mouvement gravitationnel n’est toujours pas aligné avec celui du soleil.
En se référant maintenant au plan perpendiculaire au mouvement orbital du soleil (pointillé bleu) on peut constater que, sauf pour les étoiles situées sur des orbites plus basses que celle du soleil, (1) le spectre dû au mouvement d’expansion des étoiles qui sont situées du côté où pointe ce mouvement orbital du soleil (à gauche) s’additionnera à celui de leur mouvement orbital, ce qui forcera les chercheurs à leur accorder des vitesses orbitales trop rapides parce que leur mouvement gravitationnel n’est encore pas aligné avec celui du soleil, et que (2) le spectre dû au mouvement d’expansion de celles qui sont situées de l’autre côté (à droite) se soustraira cette fois à celui de leur mouvement orbital, ce qui forcera les chercheurs à leur accorder au contraire des vitesses orbitales trop lentes parce que leur mouvement gravitationnel n’est pas aligné avec celui du soleil.
Parmi tous les mouvements d’expansion qui influencent le spectre des étoiles se trouvent aussi ceux de la terre: notons que ces mouvements gravitationnels terrestres affecterons différemment les données spectrales selon le moment où les observations seront faites, produisant ainsi des données spectrales différentes pour les mêmes étoiles. En effet, (1) de la même façon dont le mouvement « orbital » de la terre affecte le spectre des étoiles, la composante de son mouvement d’expansion par rapport au soleil affectera aussi le spectre dû au mouvement d’expansion du soleil par rapport à la galaxie en se soustrayant à ce mouvement lorsque la terre est située entre le soleil et le centre de la galaxie, et en s’y additionnant lorsqu’elle est située de l’autre côté. Enfin, (2) le mouvement d’expansion de la surface terrestre décalera vers le bleu le spectre des étoiles de la même façon dont la gravitation terrestre augmente la fréquence du signal radio des satellites du GPS. Cependant, comme pour tous les autres mouvements d’expansion et contrairement à ce que les théoriciens semblent croire en affirmant que la Relativité s’applique parfaitement dans ce cas, il faudra ici aussi tenir compte de la composante du mouvement d’expansion de la terre sur la ligne de visée avec les satellites ou les étoiles pour synchroniser leurs signaux, et celle-ci dépendra de l’angle d’observation par rapport à la verticale puisque le mouvement d’expansion s’exerce toujours de façon radiale. J’ignore si les ingénieurs en charge du GPS ont conscience des anomalies gravitationnelles qui touchent leurs satellites, mais je sais qu’ils peuvent procéder de façon heuristique pour en synchroniser les signaux sans utiliser les formules de la Relativité qui de toute façon, dans ce cas comme dans celui des étoiles, ne leur seraient d’aucune utilité.
Comme je l’ai déjà spécifié, les formules issues de la Relativité Générale ne tiennent pas compte de l’angle d’observation mais seulement des centres inertiels, ce qui explique pourquoi, après avoir superposé le décalage temporel relativiste dû à la gravitation aux données spectrales brutes des étoiles, certains théoriciens ont inventé la Matière Sombre pour en justifier les anomalies gravitationnelles. En reprenant ces données brutes on peut y départager de façon très précise la composante du décalage spectral produit par l’Expansion de celle qui est due au mouvement « orbital », parce que la vitesse « orbitale » réelle des étoiles peut être calculée avec une bonne précision à partir de la masse estimée de la Voie Lactée, et que leur mouvement d’expansion y est toujours proportionnel. On découvrira ainsi que le décalage spectral dû au mouvement d’expansion de la terre (ou du satellite d’observation) par rapport à la galaxie est toujours proportionnel à la distance de l’étoile parce qu’il dépend de la vitesse d’expansion supplémentaire acquise par tout le système orbital de la terre par rapport au centre inertiel de la galaxie pendant que la lumière de l’étoile nous parvient, ce que j’appelle son « intervalle lumineux ». Les formules issues de ce principe nous permettront par conséquent (1) d’identifier par analyse spectrale les formations matérielles qui peuplent l’univers et (2) d’en départir le mouvement d’expansion du mouvement de rotation.
FORMULES
Pour les étoiles de notre propre galaxie, le décalage spectral total sera égal au total des quatre composantes vectorielles suivantes :
1. Composante vectorielle (sur la ligne de visée terre/étoile) du décalage spectral dû au mouvement orbital de l’étoile par rapport à la terre.
2. Composante vectorielle (sur la ligne de visée terre/étoile) du décalage spectral dû au mouvement orbital de la terre par rapport à l’étoile.
3. Composante vectorielle (sur la ligne de visée terre/étoile) du décalage spectral dû au mouvement d’expansion de l’étoile par rapport au centre de la galaxie.
4. Composante vectorielle (sur la ligne de visée terre/étoile) du décalage spectral dû au mouvement d’expansion (1) du soleil par rapport au centre de la galaxie, additionnée de celle due au mouvement d’expansion (2) de la terre par rapport au centre du soleil, additionné de celle due au mouvement d’expansion (3) du sol par rapport au centre de la terre, le tout multiplié par (4) l’intervalle lumineux terre/étoile.
Pour les étoiles d’une autre galaxie faisant partie de notre propre amas de galaxies, il faudra aussi ajouter (1) la composante due aux deux mouvements (expansion et orbital) des deux galaxies, celle que l’on observe et la nôtre, par rapport au centre inertiel de l’amas, et (2) la composante due aux deux mouvements (expansion et orbital), et de l’étoile observée et de la terre, par rapport au centre inertiel de leurs galaxies réciproques, et (3) tenir compte de leur intervalle lumineux spécifique.
Le même principe s’applique au spectre des amas de galaxies entre eux. Par exemple, selon l’Expansion, le phénomène « Doigt de Dieu » des amas de galaxies peut indiquer entre autres (1) que ces amas sont constitués de galaxies en orbite autour d’un centre de gravité commun, et (2) que les galaxies les plus près de nous dans l’amas sont véritablement en accélération vers nous tandis que les plus distantes accélèrent en sens inverse, ce qui provoquera déjà l’étirement des amas sur la cartographie spectrale du cosmos. Cependant, dans le cas des amas et des super amas un phénomène particulier se produit : en observant ces formations on peut y distinguer les galaxies situées à l’opposé des amas par rapport à nous, ce qui n’est pas le cas des étoiles situées à l’opposé des galaxies par rapport à nous puisque le centre des galaxies est opaque. Dans le cas des amas de galaxies nous pouvons donc véritablement voir à travers un corps en expansion, comme si nous pouvions voir à travers la terre. En conséquence, comme nous pouvons voir les galaxies les plus éloignées de nous dans un amas et que leur lumière prendra plus de temps à nous parvenir que la lumière de celles qui sont situées plus près de nous, nous aurons réellement accéléré d’avantage dans un cas que dans l’autre avant que ces deux lumières nous parviennent, et la cartographie spectrale que nous en ferons (1) aplatira nécessairement les amas situés du côté où pointe notre mouvement d’expansion parce que ce dernier décalera d’avantage vers le bleu le spectre des amas qui sont plus loin que celui des amas qui sont plus près, et (2) allongera les amas qui sont situés de l’autre côté où pointe notre mouvement d’expansion parce que ce dernier décalera cette fois-ci d’avantage vers le rouge le spectre de ceux qui sont plus loin que celui de ceux qui sont plus près. Comme, à cause de sa dimension plus importante, l’intervalle lumineux produit des décalages spectraux plus importants que le mouvement d’expansion propre des amas, ce n’est qu’à partir des super amas que l’aplatissement se fera sentir.
La Relativité, ne tenant pas compte du fait que l’on observe un événement situé à l’opposé du centre d’inertie d’un système gravitationnel, stipule au contraire que deux galaxies situées à la même distance orbitale dans l’amas subissent le même décalage temporel, donc possèdent le même décalage spectral dû à la gravitation. Après avoir découvert comment leur expansion explique de façon si simple le spectre des amas, l’idée admise selon laquelle leur spectre caractéristique serait dû aux mouvements complexes et désordonnés de leurs galaxies paraît nettement moins vraisemblable.
COSMOLOGIE
L’expansion des formations matérielles étant due à un mouvement d’accélération, on ne devrait pas s’attendre à ce que ce dernier diminue avec le temps comme dans le cas du mouvement inertiel des galaxies se trouvant retenu par la force de gravitation, mais plutôt qu’il augmente avec la grandeur des formations cosmiques en cause puisque, étant plus grandes, elles produisent des décalages spectraux plus importants et que, se formant plus tard, elles exercent leur influence plus tardivement dans l’évolution du cosmos, donc plus près de nous. Avec l’Expansion le mouvement des galaxies ne nécessite par conséquent aucune Énergie Sombre, et il ne nécessite pas non plus de Big Bang puisque l’Expansion n’implique pas de commencement.
Une autre conséquence cosmologique de l’Expansion concerne les Trous Noirs. Comme, selon l’Expansion, la gravitation ne courbe pas la lumière, il est évident qu’elle ne peut pas la retenir non plus comme un Trou Noir le ferait. De plus, contrairement à sa définition, comme selon l’Expansion tous les mouvements y compris gravitationnels sont causés par la lumière, il est aussi évident que la lumière émise par un Trou Noir devrait nécessairement parvenir aux autres corps pour leur permettre de produire leur mouvement gravitationnel envers lui. Ces arguments appuient tous deux l’idée que, si l’Expansion existe, les trous noirs ne peuvent pas exister car ils n’auraient aucun effet sur la matière environnante.
Au cas ou certains s’interrogeraient sur le cas des lentilles gravitationnelles présentées comme principale preuve relativiste de la Matière Sombre, je vous laisse le plaisir d’en imaginer la contrepartie expansionniste à partir de l’exemple, décrit plus haut, concernant l’apparente courbure de la lumière produite par l’expansion du soleil et de la terre lors d’une éclipse de soleil.
Après ce que nous venons de découvrir sur le spectre des amas, comme la carte à grande échelle du cosmos est basée uniquement sur le spectre des formations inertielles et que leurs formes réelles sont de plus en plus difficiles à déterminer avec la distance, on peut déjà supposer que l’aspect filamenteux caractéristique de cette carte ne représente pas leur position réelle.
© Raymond Potvin, déc. 2008
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